ment regretté par tous les gens de mérite qui l’avaient connu.
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Malgré la sympathie que nous éprouvons pour tout homme qui se lance sur la voie du progrès, nous ne réclamerons jamais pour lui l’indulgence, lorsque, cédant à un zèle aveugle, il se livrera à de dangereux écarts ou se laissera entraîner au delà du but. Parri Spinelli, à l’exemple de ses maîtres, Lorenzo Ghiberti et Masolino da Panicale, voulut réhabiliter la forme : malheureusement, au lieu de chercher avec eux la grâce et la majesté qui lui manquaient dans la simplicité et la vérité, il eut recours à des moyens dont les moindres vices furent l’exagération et la bizarrerie. En un mot, à côté de l’élément légitime de la réaction, il plaça l’excès, écueil fatal sur lequel l’art doit échouer et se briser.
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(1) Messer Lionardo Bruni, historien distingué, était secrétaire de la république florentine.
(2) À San-Cristofano, il n’est resté d’autre peinture de Parri que celle du maître-autel au-dessous de laquelle on lit : Hoc opus factum fuit anno Domini mccccxliv die iv mensis decembris.