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pour venir expirer entre les mains d’un élève de Girodet.

Maintenant si l’on nous demande à quoi ont abouti de nos jours les procédés de Luca della Robbia, si l’on nous demande quels résultats nos efforts ont obtenus pour faire revivre ses majolicas, ses argiles émaillées, nous répondrons que nous sommes glorieusement arrivés à appliquer l’émail à l’étamage des poëles, des cruches et des marmites.

NOTES.

(1) Luca était fils de Simone di Marco. On croit qu’il étudia sous la direction de Lorenzo Ghiberti. Voyez le Baldinucci, Dec. II, part. 1, sec. 4, c. 64.

(2) Voyez la vie d’Andrea de Pise.

(3) Voyez la vie de Giotto.

(4) Voyez le tom. IV de la Raccolta di Opuscoli, etc., de Simone Occhi, imprimée à Venise en 1758.

(5) C’est-à-dire au-dessus de la porte de l’école des clercs de San-Pier-Maggiore. À ces ouvrages il faut ajouter un grand et beau Tabernacle qui est au fond de la Via dell’Ariento.

(6) On trouve de nombreux détails sur cet Andrea dans le Baldinucci, sec. iii, c. 130.

(7) Dans la première édition du Vasari, on lit que Andrea vécut quatre-vingt-trois ans, et que Luca mourut de la gravelle en 1430, à l’âge de soixante-quinze ans. Il ajoute que l’on composa, en l’honneur de ce dernier, l’épitaphe suivante :

Terra vivi per me cara e gradita,
Che all’acqua e a’ghiacei come il marmo induri,
Perchè quanto men cedi o ti maturi,
Tanto più la mia fama in terra ha vita.