Il n’a pas un regard sur la salle ; il ne sait pas laquelle des femmes présente vient de l’acheter… peut-être souffre-t-il ?…
Je pose la question à Stasia.
— Tu es idiote ! Non, il est très content ; c’est son métier.
— Alors, tu es sûre que demain…
— Naturellement, petite sotte !…
Pour dire cela, elle se penche… Comme son regard brille… Elle a quelque chose ce soir, Stasia, elle est bien frôleuse, bien toucheuse.
— Descends avec moi !
Je la suis dans une espèce de petit escalier en colimaçon, mystérieux au possible ; je glisse ; elle me retient plus qu’il n’est nécessaire, par les seins, par le tour de taille, etc.
Elle m’entraîne à la toilette :
— Viens, je vais te faire voir quelque chose.
La dame des lavabos nous adresse un sourire bizarre, avec l’air d’avoir l’habitude. L’habitude de quoi ?
Toutes ces histoires m’étonnent un peu ; je commence à trouver que Stasia a choisi un drôle d’endroit pour me faire des confidences ; j’ai envie de remonter et en même temps envie de rester.
Brusquement, elle pousse la porte du petit endroit intime.