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Il frotte avec la verge dans la rainure toute vaselinée ; il frotte le gland dans la fente, allant et venant, atteignant et dépassant le petit trou qu’il cherche. Il approche… oh ! mon Dieu !… il appuie… là, il pousse !…

Le bout est engagé ; il ressort mal assujetti et rejeté par la contraction de mon anus qui ne veut pas, qui ne veut pas encore. Il ressort, puis de nouveau entre.

Il y en a maintenant quelques bons centimètres. Il s’arrête une minute, le temps que mon ouverture s’élargisse. Je sens que ça cède, que ça ne résiste plus. Alors, d’un coup, l’énorme cylindre plonge au fond.

Je suis bien agenouillée, je tends la croupe pour l’aider, je me fais bien cambrée, je sens maintenant que j’en ai besoin, que j’en ai besoin au fond du trou. Oh !… oh ! qu’il continue… qu’il continue… ça commence à monter !…

Sa main en même temps s’est placée devant, guidée par ma main, sur mon clitoris. De temps en temps je la déplace pour me branler moi-même et je lui fais mettre sa large main sur mon ventre. Ça me soutient les organes un peu bousculés par ce boutoir qui donne des coups profonds ; ça me fait doux. Son excitation monte, il a saisi un de mes seins dont il roule la pointe.

Qu’est-ce qu’il me demande ? je n’ose comprendre. Il me demande une chose horrible, une chose horrible et troublante. Je n’ose comprendre tant c’est sale. Il me supplie avec des mots qui me font honte et chaud. Il voudrait que je m’épanche sur sa main, pendant que lui, par derrière…

— Essaie, je t’en prie, essaie !…

— Je ne peux pas.