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Il a posé un papier devant lui. Je me dresse un peu sur la pointe des pieds pour voir, et je vois enfin. C’est la photo d’une bonne sœur en cornette, couchée sur un divan et qui relève les jambes, les mains sur la motte.

Maintenant, il commence à être réellement excité. Il frotte fort sur son sexe, fermant les yeux par moment, puis les rouvrant pour fixer le même point de la photo. Et, tout à coup, il se lève, il approche sa queue de la photo, il l’appuie sur la petite place entre les jambes écartées de la bonne sœur. Je vois la verge qui se gonfle, un jet blanc qui jaillit, mouillant la photo.

Je rentre dans la chambre, quelques secondes avant lui. Antal dort, à moins qu’il ne fasse semblant. Tous trois nous pensons aux mêmes choses…

Brusquement, la porte s’ouvre avec fracas. Père entre. Il a l’air furieux.

— D’abord, qu’est-ce que vous faites ici ?… Et puis, je veux vous dire que vous êtes deux galopins et que vous me chiperez mes maîtresses quand vous saurez l’orthographe… Compris !…

— Mais, papa, de quoi s’agit-il ? interroge Antal. Père brandit une lettre qu’il tient dans sa main crispée.

— De ça ! hurle-t-il.

Les jumeaux se regardent, consternés.

— Vraiment, papa, nous ne savions pas que tu…

Papa sort en criant plus fort :