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pas à identifier et qui n’est pas ce à quoi je pense, puis un autre objet dur, de plus en plus dur, qui précisément est cela.

Je sens son membre qui frotte un peu haut d’abord, sur le pubis, sur le petit triangle de poils. Comme il est dur, comme il est sincère ! Si tous ces centimètres de sincérité pouvaient entrer dans moi, je sens que je ne dirais pas non ! Tout de même, il ne peut pas me mettre cela ici ! Ah ! ce serait trop beau !

Ah ! s’il y avait une panne d’électricité ! Il paraît que cela arrive, puisqu’il y a des affiches :

En cas d’arrêt entre les stations, les voyageurs sont priés de ne pas descendre sur la voie avant d’y avoir été invités par les Agents de la Compagnie.

Non, ne rêvons pas, il ne peut pas me mettre cela ! Donc pas la peine d’être si humide puisque c’est impossible. Une de ses mains joue avec mes seins.

Encore des voyageurs. Qu’ils entrent, qu’ils entrent, qu’ils s’accumulent, c’est tout bénéfice pour moi !

Il m’a couverte avec les deux pans de son pardessus. Sa main est bien cachée chez moi et il remonte vers là-haut, il touche ma cuisse, il appuie dessus, il masse sous la jarretelle, il remonte encore, il va même trop haut, il touche les poils, il s’amuse à les défriser, il appuie de la paume sur le petit triangle bombé et un doigt s’aventure dans l’intervalle de mes deux cuisses, que je tiens encore serrées par je ne sais quel réflexe stupide. Il tâte, il insiste, je me décide à l’aider, je fais comme si je glissais, mes jambes plient un peu et cela commence à se desserrer sous sa main. Son doigt dur touche l’extrême bord des petites lèvres, là où ce n’est pas encore