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rencontre ces sous-titres : « Les dégâts dans les sous-stations électriques… » « Dans les centraux télégraphiques et téléphoniques… » Mais je ne vais pas lire tout cela. Passons.

« … Pour résumer la situation à Paris, en dehors des Ve, VIe, VIIIe, IXe, XVIIe arrondissements, contaminés dès le début de l’invasion et où ses progrès ont été les plus graves, la dissémination a gagné plus ou moins largement les arrondissements voisins. À chaque instant de nouveaux foyers de Lichen sont signalés dans des quartiers jusque-là indemnes. On peut considérer à l’heure actuelle tout le centre de Paris comme voué à une contamination proche. Sur la périphérie, les XIIIe, XVe, XVIe, XIXe et XXe paraissent les plus épargnés.

« La proche banlieue est touchée, surtout au nord et au sud-est. Au-delà, on trouve des foyers à Argenteuil, Taverny, Bessancourt, Enghien, Villeneuve-St-Georges, etc… Saint-Denis, contaminé dès le 19, est atteint presque à l’égal de la capitale. Versailles l’est aussi, à un degré moindre.

« La soudaineté de l’invasion du Lichen et la brusquerie de son développement ont surpris les Pouvoirs publics, et jusqu’à présent, au lieu d’une action d’ensemble immédiate, ils n’ont pris que des mesures fragmentaires et tardives. Si les compteurs électriques sont fermés dans les immeubles de Paris les plus touchés, c’est uniquement aux concierges où aux propriétaires qu’on le doit, et non à la Compagnie. La seule mesure