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Pour faire un feu clair à la fois,
Et dessus, si la France unie
Se veut sauver de tyrannie,

Le roy d’Espagne pour gros bois15.



appeler Galigaï, « parce qu’à Florence, dit Tallemant (édit. in-12, II, p.194), quand une famille est éteinte, pour de l’argent on peut avoir permission d’en prendre le nom, et c’est ce qu’elle a fait. »

15. Concini étoit vendu au roi d’Espagne, qui par là semble bien digne à notre satirique d’être compris dans l’autodafé. — Nous avons parlé en plusieurs autres pièces des richesses immenses entassées par Concini, et qui lui venoient soit de ses connivences avec l’Espagne, soit de la dilapidation de nos finances ; nous ajouterons ici une note à propos des trésors que, plus de trente ans après son assassinat, le peuple croyoit encore enfouis dans l’hôtel du maréchal, rue de Tournon : « Bruit par Paris, écrit Dubuisson-Aubenay, dans son Journal manuscrit, sous la date du 23 avril 1650, qu’hier au soir on travailla par ordre de M. le duc d’Orléans dans le jardin de l’hôtel des ambassadeurs extraordinaires, où loge à présent le duc de Damville, comte de Bryon, qui est allé en son gouvernement de Limousin et y a laissé sa femme : et ce pour chercher deux cent mille pistoles qu’un advis, venant d’Italie, envoyé par une femme, devoient estre cachées en terre, en ce lieu là, dès le temps que le maréchal d’Ancre y demeuroit. »