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–––Comme aposthème meur,
D’où comme pus il retire
Par empire, par empire,

––––Un fonds de bonheur.

La Sonde.

––––Ce n’est qu’à la pierre
Qu’on ordonne de sonder17,
––––Ce barbier empierre
Qui pretend le seconder.
––La nouvelle oraison,
––Qui fait perdre raison,
Veut qu’en vertu de la sonde
Tout se fonde, tout se fonde,
––––Dans une maison.

Les Pincettes.

––––Sans faire la taille


17. Les sondes de toutes sortes, même celles qu’on croyoit n’avoir été inventées que deux siècles plus tard, étoient déjà employés par les praticiens, et même, à ce qu’il paroît, par les barbiers qui se mêloient de chirurgie. Antoine Guainer dit, par exemple, au chap. 15 de son Traité De orthetica et calculosa passione, compris dans son grand ouvrage Tractatus de febribus, etc., 1573, in-fol. : « Qu’on se serve d’une fine bougie de cire, ou d’une petite verge d’argent ou d’étain. » Il devançait, je le répète, de près de deux cents ans ce M. Daran, dont les sondes-bougies faisoient dire au marquis de Bièvre qu’il prenoit des vessies pour des lanternes, et qui fut, grâce à elles, d’un si grand secours pour J. J. Rousseau dans son infirmité. V. les Confessions, 2e partie, liv. VIII.