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Vers d’Érasme à sainte Geneviève, traduit en
vers françois par É. Le Lièvre
(1611)1.

Ô saincte Geneviefve, à qui je m’estudie
D’offrir ces vers promis que mon cœur te dédie,
Favorise mes vœux, arrousant le canal
De mon esprit tary, tant que d’un chant égal


1. Cette pièce fort rare se trouve à la suite de l’Ordre et cérémonie observée tant en la descente de la chasse de madame saincte Geneviefve, patronne de Paris, qu’en la procession d’icelle, par E. Leliepvre. À Paris, chez Jean Du Carroy, imprimeur, demeurant en la rue de Rheims, près le collége, 1611, pet. in-8. — C’est la traduction exacte et presque littérale, quoiqu’en vers, du petit poëme qu’Érasme composa en l’honneur de la patronne de Paris, dont l’intercession l’avoit guéri de la fièvre quarte : D. Erasmi Roterodami divæ Genovefæ præsidio a quartana febri liberati carmen votivum, nunquam ante hoc excusum. Parisiis excudebat Christianus Wechelus, sub sento Balilenti, in vico Jacobæo, anno M.D.XXXII. L’édition de Paris, dont nous venons de donner le titre, est on ne peut