Page:Variétés Tome VIII.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cete infortune tu soufrays

Par son envie traversière.

Que si, luy dy-je alors, la Parque
Qui trame le fil de tes jours
N’en arreste bien-tost le cours,
Je te feray passer la barque.

Le R.7 est une epinette
Dont je gouvernois les accors ;
J’avois eu la clef par le cors8
Qui me fait maintenant faillette.

Si j’eusse bien sceu la musique,
Pour accorder cet instrument
Et ne chanter si hautement,
Chacun ne me feroit la nique.

C’est des tons divers l’ignorance,
Et du moyen de s’en servir,


on n’y croyoit pas. « Cette famille, dit Mathieu Marais, qui n’est pas bien ancienne, et qui se pique d’une noblesse fausse, a bien besoin d’honneurs. » (Journal de Marais, Revue rétrosp., 30 nov. 1836, p. 194.)

7. Royaume.

8. N’y a-t-il pas là une allusion, sinon à la manière dont Barradas s’étoit mis en crédit, du moins à la cause si bizarre de la fortune de Saint-Simon. « Le roi, selon Tallemant (ibid.), prit amitié pour lui parce qu’il rapportoit toujours des nouvelles certaines de la chasse, ne tourmentoit pas trop les chevaux, et parce que, lorsqu’il portoit en un cor, il ne bavoit pas trop dedans. »