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Tant d’abus, tant de mœurs profanes,

Tant de cocus et maquereaux.

Je veux qu’on m’appelle un critique,
Un charlatan, un empirique,
En ce temps un donneur d’advis ;
Il faut pourtant en ma police
Dresser la chambre de justice
Contre le luxe des habits3.

Bonnes estoient les lois d’Athènes4


celle de 1625. Pour prendre le nom de Théophile, il semble qu’on eût attendu que le poète du Parnasse satyrique n’existât plus. Or, il étoit mort le 25 septembre 1626. V. la notice de M. Alleaume, en tête de ses œuvres, édit. elzev., t. 1, p. xcj.

3. Henri IV et Louis XIII avoient, comme avant eux Charles IX et Henri III, sévi par des ordonnances contre le luxe toujours renaissant des habillements. C’est à quoi l’on fait allusion ici, surtout dans la pièce mise à la suite. Au mois de novembre 1606 avoit paru un Edict du roy portant deffenses de porter sur les habits aucuns draps de toille d’or ou d’argent. Mais, quoique cet édit somptuaire soit resté l’un des plus célèbres (Lettres de Mme Denoyer, in-12, t. 4, p. 197), il ne paroît pas qu’on lui obéit mieux qu’aux précédents. À la fin de 1609 on n’y pensoit déjà plus. V. Lettres de Malherbe à Peiresc, p. 100-101. C’est ce qui rendit nécessaire la promulgation d’une nouvelle ordonnance, parue le 8 février 1620, pour reprimer, dit le titre, le luxe et superfluité qui se void ès habits et ornements d’iceux.

4. Nous avons cherché, mais n’avons pu trouver, de quelle loi des Athéniens on veut parler ici.