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Lettres1 de Vineuil2 à M. d’Humières,
sur la conspiration de Cinq-Mars3.

I.

Sans date4.

Je suis ravy que vous preniés goust à mes nouvelles, et qu’une haute sagesse comme la vostre, qui regarde d’un œil de mépris les bagatelles, se plaise à les rece-


1. Nous puisons ces lettres fort curieuses, et qui semblent n’être qu’un débris d’une correspondance plus considérable, à une source où nous avons déjà puisé plusieurs fois, notamment pour une pièce de la même époque. (V. notre t. 7, p. 339.) Nous les empruntons à la Revue trimestrielle, nº 5, p. 199–203. Elles y étoient perdues, sans notes et sans éclaircissements. On verra qu’il étoit bon de les en tirer et de les élucider un peu. Buchon, qui les y publia, n’avoit pas même pris la peine de les ranger. Celle qui est la première ici, et avec toute raison, je crois, est justement celle qu’il donne la dernière.

2. Ardier, sieur de Vineuil, gentilhomme de M. le Prince. M. P. Boiteau lui a consacré, dans sa curieuse et luxuriante édition de l’Histoire amoureuse des Gaules (t. 1, p. 78), une longue note, à laquelle nous ne pouvons que renvoyer.

3. 4. Voir à la page suivante.