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Les amours du Compas et de la Règle, et ceux du Soleil et de l’Ombre, à Monseigneur le cardinal duc de Richelieu.
À Paris, chez Jean Camusat, rue Sainct-Jacques, à la Toison d’Or.
M.DC.XXXVII. In-8.
Avec privilége du Roy1.

Animé du beau feu d’une gentille audace,
D’un pied libre je cours aux vallons du Parnasse,
Et la Muse, en riant, me conduit par la main,
Où ne marcha jamais le Grec ny le Romain.
Richelieu, dont les soins embrassent tout le monde,


1. M. Leber possédoit cette pièce, qui se trouve comprise sous le nº 4320 du Catalogue de sa bibliothèque, t. 2, p. 300. Il n’a pas dit de qui elle est, nous ne le dirons pas davantage. On en trouva une copie dans les papiers de Charles Perrault, ce qui fit croire par quelques personnes qu’il en étoit l’auteur ; mais c’est tout simplement impossible : la date du poème suffit pour le prouver. En 1637, Charles Perrault n’avoit que neuf ans, et il n’y avoit alors que le petit Beauchâteau capable de faire, surtout de pareils vers, à cet âge-là. C’est à cause