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Le May de Paris.
M.D.C.XX. In-8.

Au Roy.

—-—-Recalme ton lustre, ô Paris !
—-—-Cesse tes pleurs et tes orages,
Ton roy, ton vrai soleil, te rend les adventages
—-——--Qui t’ont donné le prix1.

—-—-À bon droict tu sechois d’ennuy,
—-—-Perdant les rays de sa lumière,
Car des bords du Levant jusqu’à l’autre barrière
—-——--Il n’est rien tel que luy.

—-—-Depuis Clovis tu n’eus jamais
—-—-Un roy si comblé de merveille,


1. À la fin d’avril 1620, Louis XIII s’étoit mis en route pour aller jusqu’à Tours se réconcilier avec sa mère. À peine étoit-il à Orléans, que Luynes, qui le conduisoit, changea de pensée et le ramena brusquement à Paris ; de là ce compliment poétique. Le départ avoit du reste soulevé bien des plaintes. V. notre édition des Caquets de l’Accouchée, p. 57, note 2.