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de miel trente-cinq sols, l’arpent de bois deux sols six deniers, l’arpent de vigne trente sols de rente, la livre de beurre quatre deniers10, d’huille de noix autant, de suif autant. En plusieurs autres coustumes, la charge de mestail est de vingt-cinq sols, celle de seigle à vingt deux sols six deniers, celle d’orge à quinze sols ; en d’autres coustumes, le septier de fourment est à vingt sols, le seigle à dix sols, l’orge à sept sols, l’avoine à cinq sols, la chartée de foin de douze quintaux à dix sols ; prise sur le pré, à cinq sols ; la chartée de bois à douze deniers ; l’oye à douze deniers11, la chair entière du mouton, sans laine, à trois sols six deniers, le mouton gras avec la laine à cinq sols, le chevreau à dix-huit deniers, la poulle à six deniers, le connil12 à dix deniers, l’oyson à six deniers, le veau à cinq sols, le cochon à dix deniers, le paon13 à deux sols, le pigeon à un denier14, le faisan à vingt deniers. Voilà quant aux vivres, qui sont aujourd’huy douze ou quinze fois plus chers ; et, quant aux cour-


10. En 1600, d’après Dupré de Saint-Maur, Essai sur les monnoies, elle étoit de 5 sols.

11. Nous ne savons quel étoit alors le prix de l’oie, mais, d’après de Montaud (Ibid.), celui du dindon étoit de 20 sous en 1582.

12. Lapin. D’après l’ordonnance de février 1567 sur la police des tavernes et cabarets, le prix du connil de garenne est marqué à six sous, et celui du connil de clapier à trois.

13. On sait qu’au moyen âge on servoit sur les tables des paons rôtis.

14. En 1567, le gros ramier se vend trois sols, et le bizet vingt deniers. Ce sont les prix de l’ordonnance du mois de février.