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Soubs Poictiers, neuf eslections et seize cens parroisses.

Soubs Lymoges, neuf eslections et six cens parroisses.

Soubs Bourges, neuf eslections et huict cens trente-deux parroisses.

Soubs Moulins, huict eslections et quatorze cens quatre-vingt parroisses.

Soubs Ryon, quatre eslections et huict parroisses.

Soubs Lyon, trois eslections et sept cens vingt parroisses.

Soubs Rouën, vingt-neuf eslections et deux mil huict cens soixante et seize parroisses.

Soubs Caën, neuf eslections et quatorze cens vingt-six parroisses.



toutes aides, tailles, impositions et huitième, se monte en somme par chacun an vingt millions, qui satisferont à ce qui s’en suit, etc… » Dans un article de l’Esprit des journaux (août 1786, p. 106, note) l’on a fait voir tout ce qu’il y a d’exagération dans ces chiffres, auxquels M. de Chateaubriand (Analyse raisonnée de l’hist. de France, édit. Didot, in-12, p. 134), et après lui beaucoup d’autres, se sont pourtant laissé prendre. « Il est bien évident, lisons-nous donc dans l’Esprit des journaux, que l’argentier de Charles VII se trompe ici… Mais l’erreur ne doit pas lui être attribuée : le copistes doivent avoir supprimé ou ajouté des zéros aux chiffres. Ainsi, en supposant qu’il n’y avoit, de son temps, que dix-sept mille clochers en France, comme il est clair qu’il l’avoit calculé, en en rescindant sept mille gastés par les guerres, et en mettant deux mille livres tournois au lieu de vingt, ses calculs sont justes. »