Page:Variétés Tome VI.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

eslections, vingt-trois mil sept cens quatre-vingt-dix-sept parroisses7, sçavoir :

Soubs Paris, vingt eslections et dix-neuf cens soixante et dix parroisses.

Soubs Soissons, six eslections et douze cens soixante parroisses.

Soubs Amiens, six eslections et quatorze cens soixante parroisses.

Soubs Chaallons, neuf eslections et deux mil deux cens sept parroisses.

Soubs Orleans, douze eslections et douze cens trente-huict parroisses.

Soubs Tours, quatorze eslections et quinze cens soixante et trois parroisses.



en rétablissant, d’après l’état de 1607, trois des nombres qui sont fautifs ici, en marquant pour la généralité de Bourges 5 élections au lieu de 9, pour celle de Moulins 7 au lieu de 8, et enfin 21 pour celle de Rouen au lieu de 29.

7. Ce total est encore fautif. L’addition, mieux faite, donne seulement 23,159 paroisses. Dans la pièce de 1607, où le calcul n’est pas meilleur, on en trouve 23,140. Le Pouillé général compte 30,419 cures ; ajoutez, toujours d’après son évaluation, 18,537 chapelles, 1500 abbayes, 2812 prieurés, 931 maladreries, 80 chapitres ayant église, et vous arrivez à un total de 44,279 clochers, ce qui est bien loin des dix-sept cent mille dont il est parlé dans le Calcul et dénombrement de la valeur et du royaume de France, par Jacques Cœur (Collection universelle des mémoires particuliers relatifs à l’histoire de France, 1785, in-8, t. 9). De ce nombre « il rescindoit, y est-il dit, pour pays gastés ou autrement, sept cent mille, et par ainsi demeuroit ung million de clochiers, et à prendre sur chacun clochier, le fort portant le feuble, vingt livres tournois par an pour