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Ce guerrier admirable
Qui fait voir, redoutable,
Estant dedans Paris,
Vuides les boucheries,
Caves, rostisseries ;
Et les flascons tariz.
Guerrier au nom de beste,
Ta plus grande conqueste,
Mais tes plus grands esbats,
Ce sont cave et cuisine,
Et non pas Mnemosyne,
Ou le dieu des combats.
Apollon et Bellonne
Estiment ta personne
Autant qu’un vieux cheval.
Ha ! que ma pauvre muse
Esprouvast une buse,
Te donnant son travail !
Sonnet lyrique.
À sa cruelle et rigoureuse.
Belle et fière maîtresse,
Source de ma douleur,
Cause de mon malheur,
Trop cruelle tygresse,
Trop pleine de rudesse,
Trop pleine de rigueur,