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De quoy marry, en reprenant la trace
Par où j’estois allé vers ceste place,
Je m’en revins, à cause que, sans bruit,
Le jour desjà faisoit place à la nuict.
Estans chez moy, sans penser à la lime,
Toute la nuict j’escrivy ceste rime,
Pour faire voir, quoy qu’estant fort lassé,
De poinct en poinct ce qui s’estoit passé
Ce jour de feste en ma seule presence,
Dans la forest où, pour ne voir la dance,
J’estois allé, et y retourneray
(S’il plaist à Dieu) vers le retour de may.
Mais, attendant que ce temps-là revienne,
Et que sans guerre un chacun s’entretienne
D’un art penible, en peine on me verra,
Jusqu’à la borne où mon temps finira,
Gaigner ma vie ; et, craignant le reproche
D’estre prolixe, aux vers je coupe broche,
En suppliant de tous les roys le roy

De conserver et mes amis et moy.