Et n’ai sceu recouvrer par leur experience
Ma première santé ;
Si bien que les ennuis dont ma vie est atteinte
M’ont reduit à tel point
Que je n’en parle plus, si ce n’est par contrainte,
Lorsque le mal me poinct ;
Et, comme la tourmente au marinier sur l’onde
Fait desirer le port,
Tourmenté de mes maux, je ne desire au monde
Autre ayde que la mort.
Mais, puis que Dieu retarde en ce bas precipice
De ma vie le bout,
Permettez (s’il vous plaist) qu’en vous faisant service
Je me die partout,
Monseigneur,
Vostre très humble et très obeissant harquebusier,
François Poumerol.
Discours sur une pourmenade,
du mesme autheur.
Un jour, au temps le plus gay de l’année,
Et tost après son aube saffranée,
Pour mieux passer ce jour en liberté,
Je m’esloignay de l’importunité
Du bruit du bourg et de la populace,
Qui s’assembloit dans la commune place
Pour y danser, ainsi qu’une fois l’an