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Des parties casuelles sur les quelles n’y a aucune charge, dix-huit cens mil livres.

Des receptes des bois, quatre-vingt-dix mil livres.

Des aydes et allienations, les charges montent par estimation à quinze cens mil livres, et en revient sept cens dix mil livres24.

Des gabelles de France, les charges montent deux millions deux cens vingt-six mil cinq cens dix-sept livres, outre trois sols neuf deniers qui se lèvent en plusieurs greniers pour le payement des gages de la commission des aydes, et en revient deux millions quatre vingt quatorze mil cinq cens livres.

Des gabelles de Lyonnois, les charges montent à vingt-huict mil cent vingt-huict livres, et en revient la somme de sept cens mil livres.

Des gabelles de Languedoc, les charges montent six vingt-huict mil neuf cens soixante-sept livres, et en revient deux cens quatre-vingt-treize mil deux cens quatre-vingt-quatre livres.

Des gabelles de Dauphiné, affermées deux cens soixante-dix-sept mil livres, attendu qu’il s’employe par chacun an cent cinquante mil livres au rachapt


24. Le premier bail général des aides avoit été fait en 1604 pour 500,000 livres seulement. En 1607, comme on le voit par l’État souvent cité, et en 1622, comme on en a la preuve ici, les sommes perçues à ce titre montoient déjà a 1,500,000 livres ; en 1649, d’après l’État général du revenu, elles atteignoient 3,549,712 livres, et la proportion alloit toujours croissant. « Le bail a si bien haussé, lisons-nous dans le Détail de la France, pièce de la fin du XVIIe siècle, que les aides sont à 19 millions ou environ aujourd’hui. » (Archives curieuses, 2e série, t. 12, p. 193.)