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Les Triolets du temps, selon les visions d’un petit-fils du grand Nostradamus. Faits pour la consolation des bons François et dediés au Parlement.
À Paris, chez Denys Langlois, au Mont S.-Hilaire, à l’enseigne du Pelican.
M. DC. XLIX.
In-4[1].


Quoy donc ! Paris est investy ?
Ô cieux ! qui l’eût jamais pu croire !
Le roy mesmes en est sorty.
Quoy donc ! Paris est investy ?
Il me faut donc prendre party
Pour sauver mes biens et ma gloire.
Quoy donc ! Paris est investy ?
Ô cieux ! qui l’eust jamais pu croire !

  1. Cette Mazarinade, faite sous une forme qui fut très employée alors, mais rarement avec une verve aussi soutenue, passe pour être d’un prêtre nommé Jean Duval, à qui l’on attribue aussi le Parlement de Pontoise (1652), et qui mourut le 12 décembre 1680. Il se pourroit pourtant que Jean Duval n’y fût pour rien, et que le véritable auteur fût Marigny. Il est du moins certain que quelques uns de ces trio-