Page:Variétés Tome V.djvu/299

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Le Conseil tenu en une assemblée faite par les Dames et bourgeoises de Paris. Ensemble ce qui s’est passé. In-8. S. L. ni D.1.

Soit que ce soit l’ambition, qui souvent donnant à travers l’esprit des femmes, leur fasse croire au rabais de leurs merites, si tant est qu’elles sçachent que les chauds baisers des maistres du logis s’estrangent2 dans les doux embrassemens de quelque gentille saffrette3 de servante ; soit que ce soit qu’au sortir d’une si aggreable escarmouche et d’un cultis si souvent reiteré, l’on ne puisse si prestement fournir à l’appoinctement, et qu’il ne leur reste plus


1. Cette pièce est la contre-partie de celle qui a pour titre : La permission aux servantes de coucher avec leurs maîtres, etc., reproduite dans notre t. 2, p. 237. Elle est conçue dans la même forme et écrite dans le même style. On voit par plusieurs passages qu’elle a positivement été faite pour servir de réponse à l’autre. Je penserois volontiers que toutes deux sont du même auteur.

2. S’égarent.

3. V., sur ce mot, notre t. 2, p. 242.