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Monsieur Miron, premier médecin10,

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Chancellerie du dit Seigneur.

Monsieur de Pibrac11, conseiller au conseil privé du Roy,

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Monsieur Sarred, secretaire d’Estat,

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Monsieur de l’Isle12,

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10. Marc Miron, que Henri III garda comme premier médecin. C’est à lui qu’étant à Cracovie et tourmenté de remords, il fit, une nuit, une relation si curieuse des massacres de la Saint-Barthélemy. Miron l’écrivit presque sous sa dictée, et on l’a publiée dans la collection Petitot, 1re série, t. 44, p. 496–518, avec ce titre : Discours du roi Henri III à un personnage d’honneur et de qualité estant près de Sa Majesté, à Cracovie, des causes et motifs de la Saint-Barthélemy.

11. Guy Dufaur, seigneur de Pibrac, auteur des fameux Quatrains, et, ce qui est moins moral, d’une apologie de la Saint-Barthélemy, sous ce titre : Lettre sur les affaires de France. Aignan a publié cette pièce au t. I de sa Bibliothèque étrangère. Quand le duc d’Anjou quitta la Pologne, comme un fugitif, pour venir recueillir en France l’héritage de son frère Charles IX, Pibrac partagea les vicissitudes de sa fuite, et rien n’est plus plaisant que le récit qu’en fait son biographe Pascal. Dans ce pauvre homme, traqué par des paysans à demi sauvages et forcé de se donner pour cachette les roseaux d’un marais où il s’enfonce jusqu’à mi-corps, on a peine à reconnoître le conseiller intime d’un prince deux fois roi, qui abandonne un royaume pour en gagner un autre. (V. Archives curieuses, 1re série, t. X, p. 258–262.)

12. Sans doute Gilles de Noailles, abbé de L’Isle, qui