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Or il est à la paye long.
Plus, il luy cede une autre somme
Que luy doit Freval12, pareil homme,
Et les mois de son escolier ;
Il l’avoit jà dit à Choulier,
Qui n’a laissé de le poursuivre ;

Mais sans plaider il ne peut vivre.

Quand au payement de tous frais,
Despens, dommages, interests,
De leurs nullitez il proteste,
Puisqu’il a rendu manifeste
À Choulier, et puis au sergent,
Qu’il cedoit l’arrest de l’argent.

Quant à l’usuraire demande,
Elle en devroit payer l’amende.
Au quatorzième chant royal,
Tout usurier est desloyal,
L’on doit fuir sa compagnie :
Un saint canon l’excommunie.

Vous avez au bon droit esgard.
Cependant, Messieurs, Dieu vous gard !
Vous mesme à nul autre semblable
Pour la justice inviolable,
Et vous, les anges du conseil,
De vostre Mesme nompareil.

De vosPerdere scit, donare nescit.



devoit corriger les épreuves, ainsi qu’il vient de le dire. C’est en effet vers cette époque, en 1618, qu’il imprimoit. V. La Caille, p. 228.

12. Jean de Fréval, imprimeur du même temps. V. La Caille, p. 234.