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Dixain5.

Souvent flateurs de la bende se tiennent,
Disant : Monsieur, très bien est vostre dit,
Et par flateurs ces gens bendez maintiennent
Parmy les grands la force du credit.
Le bon conseil a donc est interdit,
Car il ne veut en ce point se bender,
Craignant enfin devant Dieu l’amender,
Dont luy seclus6 les bandez de fallace
Craignant le sort ; mais, après desbender,
Dieu remettra le bon conseil en grace.

Le reconfort des femmes qui se plaignent
de l’absence et deffaut de leur mary
.

Si ton mary ça et là se pourmeine
Pour changer d’air, n’en ayez pensement :
Il faict cela pour ton soulagement
Et pour dispos te relever de peine.

Mais, s’il y prend chose que dire il n’ose,
Pour avoir, sot, en eau trouble pesché,



5. Ce dixain, qui est évidemment d’une autre époque que le reste de la pièce, n’a pas été reproduit par M. G. Duplessis.

6. Éloigné.