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L’eust ravy d’une autre manière,
On supporteroit sa rigueur ;
Mais, ô crève-cœur ! quand je pense
Qu’elle l’a trahy par la panse,

Cela me faict fendre le cueur.

Falloit-il que, sur ta vieillesse,
Cette maudite piperesse,
Mange-loup, triomphast de toy !
Mange-loup, pour ta reverence,
Digne de quelque recompense
Au coing de la table du roy.

Lyco-phagos, je te proteste
Que pour un acte si funeste
J’abboyeray incessamment
Jusqu’à tant que le chien Cerbère
Punisse la Parque sevère
Qui t’a trompé si laschement.

Que si mon dueil ne le convie
À venger l’honneur de ta vie,
Pour lors, justement irrité,
Je mettray en fougue et colère,
À l’encontre de ce faux frère,
Les chiens de l’université.

J’en feray moy-mesme justice,
Et sans crainte d’aucun supplice
Je descendray dans Phlegeton,
Où, près de l’infernale forge,
Je l’estrangleray par la gorge
À la presence de Pluton.

Mes discours ne sont point sornettes,