infailliblement à l’injuste prétention de Messieurs de l’Abbaye, lesquels, quoy qu’ils eussent fort embrouillé l’affaire, ayant pris des lettres en forme de requeste civile contre plusieurs arrests du parlement qui les avoient deboutez de pareille demande, ne purent si bien deguiser la verité qu’elle ne fût reconnue. En effet, après que cette affaire eut esté plaidée fort solemnellement de part et d’autre, il intervint arrest sur les conclusions de monsieur le procureur general le 20 juillet 1646, qui cassa les pretendus baux faits par l’Abbaye, et maintint l’Université dans la possession des dites places.
Première maison.
Le premier des baux faits par l’Université est celuy qu’elle passa pardevant Levesque et Boucot, notaires au Chastelet de Paris, le 31 aoust 1639, avec M. Pierre Bailly, ecuyer, sieur de Berchère, tresorier general
67. Ces dates concordent à merveille avec ce que Corneille fait dire à Dorante et à Géronte à l’acte 2, scène 5, de sa