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l’autre, François de Sainct-Julian, seigneur de Denyères3.

Ledit Sarzay, assaillant ; ledict de Denyères, deffendant.

Le seigneur de Dillebon4, prevost de Paris, parrain dudit Sarzay.

Le capitaine Bonneval, parrain dudit Denyères.

Maistres du camp : Monseigneur le connestable5 ; Monseigneur Loys de Nevers ; Monseigneur le conte de Sainct-Pol6 ; Monseigneur le marechal d’Anebault. Chacun d’eulx une halebarde et vestus de mesme parure, assavoir : d’une saye de velours figuré avec parement et pourmailleure en plates bordures de fil d’or auxditz connestable et de Nevers, et de fil d’argent aux deux autres. Deux eschauffaults : l’ung pour le roy et les princes, et l’aultre pour les quatre herauls d’armes.

Le matin, après soleil levé, entra ledit Sarazay en la cour, passant par le camp, allant à la chambre de la retraicte, conduit et accompagné des tabourins et phiffres du roy et son parrain, avec grosse compaignie de


d’une famille originaire de la Marche, qui, dès le XIIe siècle, étoit venue habiter, dans le Berry, la terre de Sarzay, dont elle avoit pris le nom. (La Thaumassière, Hist. du Berry, p. 602.)

3. La Colombière l’appelle de Veniers, et c’est, en effet, son véritable nom.

4. Le seigneur de Villeban ou de Villebon.

5. Anne de Montmorency, qui venoit d’être fait connétable.

6. Le comte de Saint-Pol, duc d’Estouteville.