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quité françoise, qui ne ressemblent nullement, ny en discours ny en subject, à un Bellaut, à un Ronsard, à un Desportes, ni à un Dubertas, pour la poésie ; à un de Thou, à un Mathieu, et infinis autres pour la prose.

Je ne veux pas pourtant nous tant priser que l’on ne nous reproche qu’en nostre temps nous n’ayons des plus grands quy ont escrit obscurement quand ils ont parlé d’estre emondés et repurgés, et qui peut-être nous diminuroit en gloire ; mais il les faut passer comme on a passé dedans le livre de Tevet72 Clopinel et Rabelais pour hommes illustres.

Pourquoy plus d’abondance de pauvres qu’au temps passé.

Je ne sçavois plus par quel endroict on pouvoit me reprendre d’avoir tant mesprisé l’antiquité pour nostre temps, si ce n’est que l’on me mette devant les yeux la grande quantité de pauvres quy sont en ce reigne mandiant, veu la grande richesse quy y est, au res-



Jehan de Paris, Godefroy de Bouillon.
Artus le Preux, et Fierabras le Quin,
.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  

Roland, Maugis d’Ardennes la forest…

71. Sur ce roman, dont Pulci fit son poème en vingt-huit chants, V. Biblioth. de Du Verdier, p. 899.

72. André Thevet, de qui l’on a, entre autres ouvrages, une Histoire des hommes illustres, dont l’édition donnée en 1671 a 8 vol. in-12.