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cogneu franc archier, car vous ne dementirez point vostre mine, qui ne nous promet rien moins en vous qu’un bon successeur, digne sur tous les francs sots de tenir les resnes longuement, en tout heur et felicité. Donné au Landy, le vingt et unziesme de nostre reigne, l’an present qui suit les autres. Et à vous d’autant escrimez-vous de la marotte ; n’oubliez la bouteille quand vous visiterez les huissiers de la Samaritaine, qui, attendant les passans pour continuer leurs exploicts aux assignations quadrifessales, Amen et sic per omnes casus, amen. Si je sçavois que vous entendissiez mon haut aleman, je vous en dirois davantage ; mais je m’impose silence pour ceste heure, pour faire ouyr l’harmonie d’une chanson qui prophetise les veritez passées, pour ne tromper personne à fausses enseignes, comme celles qu’on porta à Nostre-Dame du temps de la Ligue.



pour célébrer le mariage du roi avec une princesse espagnole. (V. une des notes précédentes.) Il s’y trouve aussi peut-être quelque allusion à la singulière pièce qu’il publia vers le même temps, et dans laquelle il est fort question de Turcs, de Saladin et de Jérusalem : Conclusion de la dernière assemblée faite par ceux de la religion pretendue reformée dans la ville de Montauban, au pays de Quercy, où est contenue la genereuse response de M. de Vic, conseiller d’Estat y desputé par Sa Majesté, avec deux predictions qui nous assurent la ruine de l’empire des Turcs en l’année 1616, moyennant une bonne intelligence entre les princes chrestiens, par M. C. D. (M. C. D’Acraigne)…, Paris, 1615, in-8. — Nous ajouterons qu’en 1651 parut une pièce où il étoit dit que l’empire ottoman seroit détruit par un roi de France. (Moreau, Bibliog. des Mazarin. II, nº 1100.)