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Legat1 testamentaire du Prince des Sots à M. C. d’Acreigne, Tullois, advocat en parlement2, pour avoir descrit la defaite de deux mille hommes de pied, avec la prise de vingt-cinq enseignes, par Monseigneur le duc de Guyse.
Sans lieu ni date. In-8.

Nostre amé et feal, sçachant qu’il n’y a rien si certain à l’homme que la mort, ne si incertain que l’heure d’icelle, mesme me recognoissant debile de corps, pour ma vieillesse, et par la grace de Dieu assez fortifié d’esprit pour pourvoir à la substitution des honneurs ausquels pour recognoissance j’ay esté promeu, et ne pouvant nommer pour nous estre substitué au-


1. Legs. « Il ne se dit guère en ce sens que dans les pays de droit écrit. » (Dict. de Furetière.)

2. On a de ce maître Claude Dacreigne plusieurs pièces en faveur du parti du roi contre celui des princes : Tombeau des Malcontents, dédié aux bons et fidèles François…, 1615, in-8 ; la Félicité des victoires et triomphes du roi