Page:Variétés Tome II.djvu/173

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tuts, ils ne pouvoient à la confection de leurs preuves y employer plus de deux temoins ; nous requerant, pour ceste cause, que leur voulussions bailler par escrit loix et constitutions certaines, afin de tranquilliter entre eux toutes choses, et qu’aucune ne se peut d’icy en avant masquer d’aucun pretexte d’ignorance : — Parquoy nous, enclinans à leurs supplications et prières, mesmement pour satisfaire, en tant qu’à nous est, à l’office et devoir auquel nous sommes appelez, après avoir le tout deliberé meurement avec les gens de nostre conseil estroit, avons, par leur advis, de nostre certaine science, pleine puissance et auctorité qui nous est octroyée par amour, statué et ordonné, statuons et ordon-


1574, c’est-à-dire tout ce qui va de l’art. 48 jusqu’à la fin, et en marquant les variantes de texte d’après cette même édition. — Nous ferons d’abord remarquer les différences qui existent, pour le titre, entre cette édition de 1618 et les précédentes. Sur le titre de celles-ci, transcrit plus haut, il n’est pas question de la Samaritaine, qu’Estienne Pasquier put bien voir, puisqu’il ne mourut qu’en 1615, mais dont il ne pouvoit parler en 1564. Le ressort de la Pierre au let, qui y est indiqué, nous avoit fait penser d’abord qu’Estienne Pasquier habitoit dans les environs de la rue de ce nom, dans le quartier Saint-Merry ; mais, nous étant convaincu qu’il n’avoit demeuré que loin de là, sur la paroisse Saint-Severin et au quai de la Tournelle, nous avons cru voir dans cette indication une simple réminiscence d’un passage de Villon où la Pierre au let est ainsi nommée comme un lieu où toute ordonnance d’amour trouveroit qui régenter. La baronie de Mirlingues est un souvenir de Pantagruel, liv. 3, ch. 36.