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La Revolte des Passemens1.
À Mademoiselle de la Trousse2.

Belle et sçavante de la Trousse,
Mon humeur aujourd’huy me pousse
De vous decrire les combats,
Les regrets et les embarras,
Les retraittes et les tuëries
De mesdames les Broderies,


1. Nous empruntons cette pièce, intéressante pour l’histoire des modes, au Recueil de pièces en prose les plus agreables de ce temps, composées par divers autheurs (quatriesme partie). Paris, Charles Sercy, MDCLXI. Elle doit avoir été écrite par quelqu’un de la société de Mme de Sévigné. La dédicace à Mlle de la Trousse le feroit du moins penser.

2. Elle étoit fille de François le Hardi, marquis de la Trousse, et de Henriette de Coulange, tante de Mme de Sévigné. Après une existence beaucoup moins frivole que la dédicace qui lui est faite ici et que plusieurs couplets de Bussy pourroient le faire croire, elle mourut saintement aux Feuillantines, où elle s’étoit retirée, en décembre 1685.