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Le 15 dudit mois d’aoust, ledit Bourgeois2 se rencontrant, près Sainct-Eustache, sur le pas de la porte du sieur Deganne, marchand, comme les frippiers de la Tonnellerie revenoient de garde de la porte de Montmartre, un passant luy demanda quelle compagnie c’estoit, auquel il repondit : C’est la synago-


septembre 1652, pour avoir cruellement martyrisé, assassiné et tué un notable bourgeois de la dite ville de Paris, Paris, ve J. Guillemot, 1652, 6 pages ; 4º La cruauté de la synagogue des Juifs de la dernière génération, de plus le jugement de Minos rendu à l’âme du pauvre massacré, aux Champs-Elysiens, le repos des âmes heureuses, P.A.C.L.A.M.B.D.R.T.A.P., Paris, 1652, 8 pages ; 5º La fureur des Juifs, dédiée à Messieurs de la synagogue, en vers burlesques, par Cl. Veyras, Paris, Jacq. Le Gentil, 1652 ; 6º La synagogue mise en son lustre, avec l’épitaphe du bourgeois pour mettre sur son tombeau, 12 pages ; 7º Le jugement criminel rendu contre la synagogue des fripiers, portant que ceux de leur nombre qui se trouveront circoncis (qui est la marque de la juiverie) seront châtrés ric à ric, afin que la race en demeure à jamais éteinte dans Paris, (S. L.,) 7 pages ; 8º Examen de la vie des Juifs, de leur religion, commerce et trafic, dans leur synagogue, Paris, Fr. Preuveray, 1652, 8 pages ; 9º Réponse des principaux de la synagogue, présenté (sic ) par articles aux notables bourgeois de Paris, où il montre (sic) leur ordre, leur reigle, leur loy, et leur procez avec le complaignant, Paris, 1652, 8 pages. Cette pièce est dirigée contre la précédente. Celle que nous donnons ici est la requête présentée au Parlement par le père et les parents du pauvre épinglier. M. de Boyvin Vaurouy fut nommé rapporteur.

2. Selon la Relation véritable… il étoit fils d’un marchand épinglier de la rue Saint-Denys.