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'\tr■\t-y—T1-\t, , inp, y^Fll^\t .\t.\t1 9 5\t* , ,\t.. oisiveté. Peu favorisé de la fortune et dévoré d’ambition ,\t'• j'attendais tout du hasard lorsqu’une armée nombreuse se r forma pour aller combattre les infidèles. Frédéric, duc4 de Nevers , époux de Çlotilde , fut chargé du commandement de cette expédition. Je me présentai à lui pour obtenir déj l’emploi | il accueillit m^ demande et m’attacha à sa per¬ sonne. En attendant l’époque du départ , (^restai dans son palais ; c’est là que je vis , pour la première fois , son épouse.\tz Çlotilde , à la fleur de l’âge , parée de tous les charmes.de la 1 beauté , attirait près d’elle la cour la plus brillante : sa vue fit naître , dans mon âme , un sentiment qui, jusqu’alors, m’était inconnu. Je conçus pour elle un amour brûlant,' impétueux et capable de me porter aux plus grands excès... j’allais me déclarer; mais il fallut partir : cette séparation i précipitée arrêta mon aveu , et bientôt je n’eus qu’à me fé¬ liciter. de mpn silence. .\tTHIBAUT., Vous renonçâtes à votre amour ?\tL RAOUL. Non , mais n’ayant plus sous les yeux celle qui l’avait fait naître , je devins plus calme, plus réfléchi , et c’est alors que je songeai à satisfaire mon ambition. Un avenir brillant s’of¬ frit à mes yeux... des richesses immenses pouvaient m’appar-\t, z tenir... mais Frédéric vivait, z\t,\t, ,\t.THIBAUT5.\t. Eh bien ?\t. RAOUL.\t. Cet obstacle ne fut rien pour moi. ‘\t•\t• .\t.\tTHIBAUT.\ti Je commence à vous comprendre. RAOUL.\t,\t; Certain de l’amitié du Duc, il fallait m’assurer encore celle de son épouse. J’eus le bonheur d’y parvenir : d^ns une action périlleuse , je sauvai la vie à Frédéric.; Çlotilde, instruite de -\t, mon dévouement, daigna, dans ses lettres, parler de(moi avec intérêt ; encoür&gé par ce succès je ne balançai plus à accomplir mes desseins. ( Il examine autour de lui. ) %\tTHIBAUT.\t-\t' Personne, seigneur.\t»\t, RAOUL.\t- Tepuis ce moment, j’attendais avec impatience un instant favorable ; il se présenta. A la faveur d’unè nuit orageuse pendant laquelle les Sarrazins nous attaquèrent , au fort de la mêlée je m’approchai de Frédéric , et mon glaive se frayant un passage à travers son armure ", lui arractia la vie. Au même instant, un fort parti d’infidèles s’approche , nous en- Duc de Nevers.\tB 'igiti < ‘ pogle