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C So ■)\t' '\tCOUCI.\t, Ne craignes rien , les coupables seuls doivent trembler, et l’instant de leur punition est arrivé. Venez , venes , ma¬ dame. ( s*Zs entrent dans d’intérieur • ) S C E N E V I I I. THIBAUT,. FRÉDÉRIC. (jtf peine Clotilde est-elle rentrée^ que Thibaut paraît. Il s9a» vance atçc précaution, examine et dit : ) THIBAUT. Il n’y a plus personne. ( Se retournant vers la coulisse par « laquelle il est entré. ) Viens , tu peux entrer. fr e d e r i c , entrant. Me voici... Mais que se passe-t'il donc au çhàteau? à tra-

  • vers les croisées de la galerie, j’ai vu beaucoup de mouve¬

ment... Serions-nous découverts^? ,\t-\t■ THIBAUT. Tout me le fait présumer... La garde est doublée , des vil» lageois, portant des flambeaux, parcourent les ailées du parc $ mais que nous importe ? Tandis que les recherches sont di- . rigées de ce côté , nous sommes auprès de notre victime» Dans quelques minutes tout sera fini. FREDERIC. >\tOui, tout sera fini.\tz THIBAUT. Tu viens d’entendre Couci ; il se propose de diriger les re¬ cherches : il va sans doute passer dans cette salle. C’est ici ,\t• qu’il faut agir.\t. ’ FREDERIC,\t' Il suffit. THIBAUT. Ensuite tu t’échapperas par la galerie que nous venons de traverser. A gauche, après la sixième colonne , tu descen¬ dras l’escalier qui se présentera devant toi, et en suivant le long souterrain qui passe sous les cours du château , tu ar¬ riveras à une porte donnant,nurda forêt ; c’est là que je vais t’attendre. Un bon cheval est à tes ordres , je te compte¬ rai la récompense promise, et avant que le crime soit décou¬ vert , tu seras hors de toute atteinte. ‘ t\tF R B D R R I C.\t. 1 Pourquoi ne m’as-tu pas introduit par le même moyen ? •\tTHIBAUT.\tv Je n’en avais pas la possibilité ; il fallait que je fusse dans , l’intérieur du château pour ouvrir la porte de communi-* cation donnant sur la forêt.