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(49) vàjier , j’trouvons madame la Duchesse , j’m’en empare , je la mets dans ma poche, et la voilà, ( Il tire Un portrait.) CLOTILDE. Dieu! que vois-je T mon portrait! celui que je donnai à mon malheureux époux , au moment de notre séparation. couci. Eh quoi ! madame, ce médaillon est celui que Frédéric portait lors de son départ î c L O T I L D E. Oui, Chevalier > c’est lui ; je ne saurais m’y tromper 5 mais comment se trouvait-il en cet endroit ? simplet. Madame la Duchesse, je le devine... il aura sorti d’Ia poche d’I’un d’ees coquins lorsqu’ils enjambaient... clotilde. Et tu as la certitude qu’ils sont dans le parc ? SIM P L E T. J’en suis sûr • couci. Les momens sont précieux , il faut s’emparer de ces misé¬ rables. ( A Roger. ) Parcourez les jardins , les cours du ch⬠teau , toutes les avenues du parc ; et que la garde des rem¬ parts soit doublée. Songez que le bonheur de* madame la Du* cbesse dépend du succès de vos démarches. {Aux villa* geois. ) Et vous , mes amis , accompagnez-les dans leurs re¬ cherches. SIMPLET. Oui, surtout que les gardes ne nous quittent pas. ( Aux villageois. ) Marches d’vant moi , mes amis ; j’vous suis. ( Roger et les gardes sortent ainsi que le villageois. ) SCENE VII. C O U C I , C L O T I L D E. COUCI. Rassurez-vous , madame , nous allons connaître les coupa¬ bles ; la vengeance divine ne peut tarder à les atteindre. Mais tant de coups portés à la fois ont dû vous rendre le re¬ pos nécessaire; rentrez dans votre appartemment, je vais vous y conduire. Les perquisitions que l’on va' faire peuvent durer une partie de la nuit, attendez-,en le résultat avec* tranquillité ; je reviens bientôt me mettre à la tête de vos hommes d’armes , afin de hâter l’instant qui doit mettre les perfides en notre pourvoir. CLOTILDE.\t»■ Songes , Couci , que votre tête est menacée, et n’exposes pas des jours qui me sont aussi précieux. Duc de Nevers. ’\tG