Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/47

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'\t<47 ) CL O T I & DE.\t• Ah ! laissez , laissez , Chevalier. Ce seul moment d’eèpolr me dédommage d’un siècle de souffr&nceè. couci.\t• • Ne vous abusez pas, Clotilde , par une flatteuse illusion. » Frédéric n’qst plus , et soit qu’il ait succombé sous le fer d*un assassin ou sou^ les coups des infidèles, son silence ne dit que trop que nous devons pleurer.sa perte. ' ' CI.OTKI.de;\t■ Réflexion cruelle 5 Oui, vous avez raison. Un pareil hon¬ neur est à jamais évanoui pour la malheureuse Clotilde; mais, pardon, Chevalier, j’oublie le danger qui vous menace, et ma douleur me fait négliger de donner les ordres que ce nouvel événement rend nécessaires. Faites chercher Raoul , qu’on s’assure de sa personne , qu’il réponde de vos jours ou qu’il tremble pour lui-même. couci. Non , madame , ce n’est point le parti qu’il faut prendre. Gardons au contraire le plus profond silence. Suivons les conseils qui nous sont donnés, ne faisons point apercevoir à ces scélérats que nous sommes instruits de leurs affreux pro¬ jets. En ce moment je ne saurais craindre pour mçs jours. Je ne sortirai point du château ; les ponts sont levés ; personne ne peut s’y introduire , l’ami fidèle qui me donne cet avis est sans doute à la poursuite de celui dont lé bras est armé pour ma perte } craignons , par une imprudente précipitation , de détruire son ouvrage... Demain il sera tOms d’agir... J’en¬ tends du bruit.•• C’est Roger. CLOTILDE. Que veut-il ?\t‘ , S C E N E I V. '\tLes Précédens, R O G £ R. ROGER. Madame, plusieurs de vos vassaux, conduits par Simplet viennent de se présenter aux portes du château. Leur agita tion est extrême : ils ont, disent-ils , quelque chose de h plus haute importance à tous communiquer Concernant ce étranger qui habite la forêt. C L O T I L D E.' Qu’ils soient introduits sans retard. Qu’ils yiennent. .\t( Roger sort. S C E N E V. COUCI,CLOTILDE. '\tCOUCI.\t'\t- Mais quel est donc cet homme dont je suis menacé, et L