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I\t1 '\t/\t( 45 ) çlotilde. Eh i voilà justement ce qui voue accuse. L’aèrivée de ce pè¬ lerin au moment même du retour de Couci , à l’instant où vous me pressiez de souscrire à vos v.œux , la disparition su¬ bite de cet homme , malgré sa promesse de ne pas quitter ce château sansm’en prévenir... Tout me dit que ce personnage ne vous était point inconnu, et que sa démarche près de moi pourrait bien n’être que le résnltat d’une secrète intelligence ealre vous et lui. B ▲ O U L. Poursuivez l’outrage, madame, mon amour pour vous me fait tout supporter 5 mais me croire capable... Ah î Çlotilde , sous quelles noires couleurs m’a-t-on peint dans votre esprit ! Quoi ? vous pensez que ce religieux a pu vous abuser par un récit mensonger, et vous m’accusez d’en être le complice ? CLOTILDE» Il vous reste un moyen , Raoul, de prouver votre inno¬ cence. Que ce pèlerin paraisse une seconde fois au château ; mettez-vous à la recherche de l’homme qui, ce matin , a trou¬ blé la fête, qu’ils soient interrogés l’un et l’autre, et de leurs dépositions réciproques naîtra peut-être votre justification. x B A O U L, Pouvez-vous la faire dépendre de gens qui me sont incon¬ nus , et puis-je être responsable de la disparition de ce pèle¬ rin? Ne vous a-t-il pas dit lui-même , qu’il était pressé de se, rendre au sein de sa famille ? Son impatience et le’ trouble qu’il aura pu remarquer en vous l’auront sans doute dé¬ terminé à quitter brusquement ce château. Quant au scélérat qui est venu porter l’effroi au milieu d’une fête destinée à célébrer l’anniversaire de votre naissance , il est, n’en doutez pas , l’agent du perfide Couci, qui n’aura pas man¬ qué de le soustraire à mes poursuites. Vous voyez combien Û est difficile de remplir la tâche qùe voüs m’imposez5 ce¬ pendant je tiens trop à me disculper à vos yeux pour ne pas empldyer tous les moyens possibles pour retrouver ce perfide, et je vais sur-le-champ ordonner les recherches nécessaires. Puisse mon empressement à vous satisfaire être à vos yepx la première preuve de mon innocence. ( d part en sortant. ) Allons hâter les coups que Thibaut doit porter. SCENE IJ. CLOTILDE. II'n’a pu dissimuler son trouble , et ses regsr^s n’ont que trop justifié mes craintps. Grand dieu î je sM; 4 ‘.ktirne d’un pareil homme ? Récrie , en faùnWtan:\t5 ’ui n’aurait accueilli que le ni mst: e .p.i evuit u\tcrier L.