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„\t• < 4>\t.\t: célébrer la fête d’sa naissance , à celle fin d’Ia distraire un peu d’sou chagrin. ANSELME- Il est vrai que d’puis la mort du brave Frédéric, l’duc de Nevers , son époux t elle mèn? une vie ben triste et ben lan¬ guissante. 8 I M P l e t. Dam ! écoutez-donc, c’est fait pour ça quand on aime ben •on mari, et qu’un coup d’iance vous l’enleve, c’est terrible , et quand c’t’accident là s’passe à des millions d’üeues d’vous, Ça fait ben plus d’peine encore..» Au moins si c’t’événeident Jrrivait par exemple ici... eh ben ! on assiste aux funérailles , n entend les pleurs des uns , les cris des autres... ça dis¬ trait , ça console. A N 8 B L M K.\t' Ah ! il est vrai qu’c’est ben douloureux» . ,\tSIMPLET. Comme tu dis, ben douloureux 9 mais v’ià plus d’un an qu’monsieur l’duc de Nevers a passé de vie à trépas : ainsi il faut une fin à tout. Quand j’pleurerons pendant dix ans 9 ça n’Ie fera pas r’venir... Consolons-nous donc et n’perdons pas d’tems. C’est ben entendu , l’rendez-vous est au bord d’iàri- vière. ANSELME. Oui | d’vant la porte de ta maison. SIMPLET. C’est ça, tout l’monde aura des bouquets !\t*\t- ANSELME.\t* Sois tranquille. 8 I M P L S T. Et après la danse , on entrera chez moi, l’on trouvera à boire et a manger dans le grenier aux fourages. ANSELME. C’est donc madame la Duchesse qui donne ce repas. . SIMPLET. Chut !... ( Wrec mystère. ) Non. ANSELME» Bah ! laisse donc ! SIMPLET. Non , te dis-je. '\tANSELME.\ty Et qui donc? , ,\tSIMPLET»\tx Chut !... paix ! A N S S L M E. Bon dieu l quel mystère ! \t\t\t - Mil\t\t I-C-