Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/26

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( a6 ) ’ B Y R A R D,\t.\tv Que me voulez-vous ? j\t»\t» FREDERIC. v\tSecret et confiance.\tz EVRARD. Parlée.\tr FRÉDÉRIC.\t. Si le duc de, Nevers y victime de la plus affreuse perfidie , oublie du monde entier, de ses amis les plus chers et meme \\tdeson épouse, se montrait à vos yeux , le recçnnpitnèz- vous ? EVRARD. Le duo dé Nevers, mon ancien maître, A bonheur! il existerait?\t‘ ' FRÉDÉRIC.\t'» Chut h... il est devant vous. EVRARD. Vous ! r R B D É R IC.\t- . >\t< Mes malheurs ces vêtemens grossiers me déguiseraient- ils assexpour me rendre méconnaissable aux yeux -du bon Evrard, du plus fidèle des serviteurs ? t V R A R D. Pardon , seigneur... Mais la surprise...la joie... ÀUofas, allons, je me remets. Oui... oh4 Qui, je vous reconnais; votre voix... cette voix chérie a pénétré jusqu’au . fond de mon cœur; voyez, voyes mes larmes... mon agitation , et ne doutez pas du bonheur que j’éprouve. x '\tFRÉDÉRIC.-\t*\t- Mon ami !... mais les momens sont précieux a dis-moi, est- il donc vrai que l’hymen de Clotilde et de Raoul soit arrêté? EVRARD.\t\ Tout me le fait présumer, seigneur ; mais votre présence „\t'\tva bientôt détruire...\t' FRÉDÉRIC. O comble d’infamie ! V\tB v R A R D. Je cours à l’instant prévenir Raoul, et lui-même j je n’en •aurais douter...\t‘ FRÉDÉRIC. Arrête ! que vas-tu faire ?... Raoul fut mon assassin. EVRARD. Votre assassin ! grand dieu ! Apprenez-moi^. FRÉDÉRIC. , Oui, frappé par lui au milieu d’une mêlée, il me laissa ' '\tÉnourant au pouvoir des Sarrasins : confondu parmi le» morts et les blessés , je donnai quelques signes d’existence ; fus ,\t-\t' r\tf. Digitizec < Google