\ ■■ ’ 1 r-' ,\t< ’7\t. époux.. Quelques jours après , j’appris qu’il venait de s’em¬ barquer , et qu’il reconduisait en Europe les débris de l’ar- aée commandée par le duc de Nevers , je me disposais à le suivre, lorsqu’une maladie cruelle me retint près d’une ân- née à Tunis. Revenu enfin dans ma patrie, je me suis em¬ pressé de me rendre auprès de vous , et je remercie lé ciel dé n’avoir conservé l’existence , puisqu’elle me met à même de remplir les dernières volontés d’un homme dont vous chéris¬ ses la mémoire. ( Lui remettant la chaîne. ) clotilde, prenant la médaille et la chaîne. Objets chers et précieux, soyez témoins de mes *tàfmes et le ms douleur... Mais que venez-vous de m’apprendre, mon Ère? quoi 3 Frédéric en descendant au tombeau , a voulu
- er le sort ie son épouse \ il m’ordonne de former de noa*
veaux nœuds. THIBAUT. Telles furent ses intentions , madame. C L O T 1 L D E,Ü Coud.\t' Ah ! mon ami ! •\tc o u c t , à Raoal. Félicitez-vous chevalier Raoul ; Frédéric mourant songe encore à votre fortune. RAOUL.\t’ Ami trop généreux !\t.\t< THIBAUT.\t- Quoi , seigneur i vous seriez ce Raoul 3\t. . n à o U l.\t» Oui , mon père.\t, THIBAUT. On ne peut qu’applaudir aux dernières volontés de Fré dé* rie, lorsqu’il nomme pour lui Succède run héros tel qne vous. Vos exploits, l’estime dont vous jouissiez £ l’armée des Croisés , tout justifie son choix. RAOUL. Et je mériterai cet honneur ; les dernières volontés dp Frédéric sont sacrées pour moi. Oui , Clotilde , je jure de vous protéger, de vous défendre. Puisse-je être assez heu» feux pour ramener le calme dans votre Ame. c o u c i, a part. ,\t.\t•\t< Je ne reviens pas de mon étonnement. clotilde.\tc - Ah ! Raoul... quelle tâche vous vous imposez. Hélas ! le repos de la malheureuse Clotilde est perdu pour jamais.•• la vue de ces objets sacrés... l’ordre demon époux... me trou¬ vent à un point..• souffrez que je me retire... bon pèlerin , " osez-vous de vos fatigues. Restez quelques jours au châ- Ûuc de Nevers. C A
