ſur les Pommes de terre, & n'empêchent point de couvrir la marmite.
Les Pommes de terre cuites & préparées immédiatement avant que de s'en ſervir, sont meilleures que préparées la veille.
Les avantages qu'on retire de la culture des Pommes de terre, ſont connus dans tous les Pays où on les cultive. Elles ſervent de nourriture aux hommes, & offrent une reſſource aſſurée dans des temps de disette.
Leur ſalubrité est prouvée par le grand uſage qu'on en fait dans beaucoup de Provinces du Royaume : auſſi des Citoyens zélés pour le bien de l’humanité, s'occupent à encourager cette culture ſi utile au pauvre Peuple.
Cette culture est des plus économiques, puiſqu'elle peut être faite dans les terres en jachères ou en repos, & que loin de dégraiſſer la terre, elle paraît la rendre plus propre à l’enſemencer de Bled.
On peut conſulter un excellent Mémoire ſur cet objet, fait par M. Muſtel, à Rouen, chez la veuve Besogne, 1767.
Ce Riz bien préparé, produit quatre cent dix-huit à quatre cent vingt-cinq livres peſant ; au deſſus ou au deſſous de ces deux termes, il est ou trop clair ou trop épais. La ſpatule qui sert à mélanger les matières, ſert auſſi de régle, par le moyen d'une échelle qu'on y a pratiquée, & qui indique la quantité de Riz qu'on a à distribuer.
La marmite de trente pouces de diamètre, ſur vingt de profondeur, eſt de cuivre bien étamé, munie d'un couvercle de fer blanc qui s'y emboëte. Quoique 1e Riz y ſoit près de quinze heures, il n'y a rien à craindre de la part de ce métal, parce que la matière eſt dans une légère, mais continuelle ébullition. D'ailleurs, le Riz donne un enduit qui recouvre les parois de la marmite, & en conſerve l’étamage, & c'eſt pour ce même effet,