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PRÉFACE


Si nous aimons notre art, il ne faut pas connaître les hommes, il faut connaître les œuvres.
A. Bourdelle.


Madame Bourdelle a bien voulu mettre à mon entière disposition tous les manuscrits, la correspondance, les papiers les plus intimes et les dessins du maître. Elle m’a ouvert toutes grandes les portes de ses ateliers. Je l’en remercie profondément.

Grâce à son initiative, c’est Bourdelle lui-même qui, dans ce volume, nous dira sa pensée, nous expliquera son œuvre.

Je ne veux être que le porte-parole du maître disparu.

Je ne dissimule pas que vers lui va toute mon admiration. Je me suis efforcé, dans le cours de ce travail, de ne la laisser paraître qu’entre les lignes.

Je n’ai pas fréquenté l’homme de son vivant