proche d’un bureau grillagé où se tenait un gentleman des plus corrects, mais aussi fermé que son guichet et, tirant sa carte avec un geste à la d’Artagnan :
— Debruyère, directeur du Théâtre de la Gaîté, à Paris !
— I don’t know ! répond l’impassible gentleman.
— Comment ! Vous ne me connaissez pas ! Moi, Debruyère, Moi qui… etc., etc.
Inlassablement le : I don’t know ! accueillait toutes ses protestations. En désespoir de cause, je glisse à mon tour ma carte, en ajoutant timidement :
— Auteur de Falka !
Du coup, l’obstiné Anglais changea de ton et se prit à répondre, dans le plus aimable français :
— L’auteur de Falka ! Oh ! monsieur ! Il ne me reste plus une seule place, mais je vais essayer de vous caser tout de même.
Et il finit par nous ouvrir une petite loge, d’où nous assistâmes à la représentation. Ce soir-là, pour la première et unique fois de ma vie, j’ai connu ce que c’est que « la vraie gloire » !