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vaient annoncées, dans des couplets badins, les victoires qu’on attendait du fusil à aiguille :

Nous avons des fusils
Se chargeant par la culasse :
Au dehors, c’est gentil,
Mais, au dedans, ça s’encrasse…

Puis, ce fut la fin, puis l’Année terrible. L’Athénée avait fermé ses portes, après avoir permis à trois musiciens encore peu connus, Charles Lecocq, Laurent de Rillé et Jules Costé, de fixer enfin sur eux l’attention du public.

Quel joyeux théâtre, en somme, et qui rendit de réels services, que ce théâtre enfoui sous terre et où les auteurs, à certains soirs, se voyaient forcés d’éclairer pour que la salle le fût !

13 novembre 1911.