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faire une autre avec lui, destinée, cette fois, à un théâtre. Ce fut la Revue des Variétés, jouée au boulevard Montmartre et que suivit, l’année d’après, Paris en actions, qui tint l’affiche des Nouveautés plus de cent fois, avec les recettes les plus brillantes.

Puis, il entamait, avec Ernest Blum, une collaboration suivie, qui devait durer jusqu’au dernier jour. Pendant le court espace d’une quinzaine d’années, il a fait ainsi représenter successivement, aux Variétés, le Voyage en Suisse et Madame Satan ; au Vaudeville, Madame Mongodin et Monsieur Coulissel ; au Palais-Royal, Le Parfum et La Maison Tamponin ; aux Nouveautés, Le Premier baiser, avec Émile de Najac, musique d’Émile Jonas ; Le Château de Tire-Larigot, Le Petit Chaperon rouge, Adam et Ève, musique de Serpette ; à la Porte-Saint-Martin, Voyage dans Paris, et à la Renaissance, Belle-Lurette, dont la partition était d’Offenbach et où Jane Hading, en blanchisseuse Louis XV, faisait, au troisième acte, une entrée triomphale sur un char de carnaval. Par une assez bizarre et macabre coïncidence, sa dernière pièce, donnée au Gymnase deux mois à peine avant sa mort, avait pour titre la Rieuse : il y avait longtemps déjà que, pour lui, c’était fini de rire !