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Comme quoi il suffit d’un insuccès pour changer la manière de voir d’un directeur ! Un mois plus tard, exactement le 11 novembre, les P’tites Michu faisaient leur entrée dans le monde avec le bon et jovial Regnard, mort si tristement depuis, Barral, Maurice Lamy, dont ce fut le premier succès, un baryton nommé Manson, et, du côté des dames, Léonie Laporte, exubérante et joyeuse, Mme Vigoureux, duègne accorte, et deux exquises jumelles, Alice Bonheur et Odette Dulac.

Tout de même, notre « sixième tour » ne s’était pas fait trop attendre !

Quelques jours après la première, je reprenais avec Duval cette collaboration par la fenêtre qui nous avait si bien réussi et qui devait encore nous donner Véronique, dont le souvenir est trop vivant pour que j’aie à en parler plus longuement. Du reste, comme toutes les pièces heureuses, Véronique n’a pas d’histoire et il est inutile de rappeler le succès qu’y ont eu Jean Périer, Regnard, Maurice Lamy, Mariette Sully, Tariol-Baugé et Laporte. Cantavit et placuit : ces trois mots résument ce qu’il y aurait à dire sur cet ouvrage favorisé du sort.